Cité Blanche Gutenberg

Cité Blanche Gutenberg

Remerciements de la famille Guemiah

Trente ans après qu’Abdenbi ait été tué, vous avez été nombreux à participer à la commémoration organisée le samedi 3 novembre 2012 par le Blog des amis de la cité blanche Gutenberg.

 

Comme il y a trente ans, à l’annonce de sa mort, où vous aviez défilé en silence dans la ville de Nanterre, vous avez, avec la même dignité et une émotion intacte, salué sa mémoire et témoigné votre solidarité envers son action.

 

Sa mort avait été le point de départ de la résorption des cités de transit et la fin d’une aventure de 15 années marquées par une précarité organisée et exploitée au mépris de la dignité humaine.

 

Si ce drame a conduit à la dispersion des habitants de la cité Gutenberg, la cité blanche, son souvenir leur a permis aujourd’hui de se retrouver

 

Par sa simplicité et sa sincérité, cette manifestation a révélé à la fois l’émotion suscitée par le drame de la mort d’Abdenbi et la joie des retrouvailles, même si beaucoup d’anciens ne sont plus de ce monde.

 

Les habitants de la cité et leurs descendants n’oublient pas l’histoire de leurs courageuses familles immigrées qui ont su faire face à l’adversité, dans des conditions difficiles, voire hostiles parfois.

 

30 ans après, la force du message d’Abdenbi continue de rassembler.

 

30 ans après, ses amis, ses professeurs insistent sur son ouverture d’esprit.

 

Si elle est douloureuse, cette évocation est aussi source de réconfort.

 

Votre présence en nombre, comme les multiples témoignages de solidarité et d’encouragement laissés sur le Blog des amis de la cité blanche Gutenberg avant et après la cérémonie nous confortent dans l’idée que sa mort n’a pas été vaine.

 

La famille GUEMIAH vous remercie une nouvelle fois pour votre soutien.

 

Si les cités de transit ont été résorbées, d’autres injustices sont apparues ou demeurent. Le message d’Abdenbi pour le vivre ensemble, alors que ce projet n’était pas encore qu’un slogan, doit -plus que jamais- nous guider pour les dénoncer et lutter pour y mettre fin

 

30 ans après, ce devoir de mémoire permet d’éclairer la nouvelle génération sur son passé pour mieux la préparer à construire son avenir avec confiance.

 

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16/11/2012
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